Fleur Lys d'Eau

Que je Meure à Moi-même

159 Je me demande si nous sommes autant disposés ce soir. Je me demande si le monde pentecôtiste est disposé ce soir à s’accorder de même avec Dieu. « Seigneur Dieu, si cela met ma dénomination en pièces, qu’on m’excommunie du conseil ! Peu m’importe qu’on me retire la carte de membre, et que je doive me coucher à plate couture, boire de l’eau du robinet et manger des biscuits secs, plutôt que rouler dans une grosse voiture avec un gros salaire. Peu m’importe le prix. Ce système m’a éloigné de Toi. Ramène-moi une fois de plus, Seigneur. Je croirai Ta Parole. Venge-moi de mes yeux crevés. Que je meure avec cela. Amen. Que je meure à moi-même. Peu m’importe ce qu’on dit à mon sujet. Je peux devenir l’évêque. Je peux devenir ceci, cela ou autre. Peu m’importe ce qu’on dit. Restaure la puissance du Saint-Esprit dans ma vie. J’ai été assez longtemps aveuglé. »

160 Ô église, êtes-vous disposée pour cela ? « Que je meure avec les autres. Que mon titre de révérend, docteur, ou je ne sais quoi, périsse. Ô Dieu, accorde-moi une fois seulement, envoie sur moi, une fois seulement, cette glorieuse puissance qui était descendue le jour de la Pentecôte, qui peut relever le défi de cette heure, face au communisme qui se lève ou n’importe quoi d’autre qui se lève. Que je meure, Seigneur, avec eux. » Il y a une possibilité, vous savez.

161 Vous savez quoi ? Lors de cette confession, les Philistins, ils étaient trop ivres pour remarquer ce qu’il faisait. Tout d’un coup, quand il a vu qu’il y avait une possibilité, il a redressé la tête vers les cieux, et les larmes ont coulé de ses orbites aveugles. Il s’est mis à bouger les lèvres, les larmes coulaient de ses yeux. Les autres ne le remarquaient pas. Ils étaient trop occupés à se moquer de lui. Il voulait la Parole de Dieu, que le véritable Dieu vivant entre une fois de plus en scène. Il lui avait fait défaut. Il savait qu’il Lui avait fait défaut. Mais il voulait voir le Dieu vivant vivre ici pour prouver à ce groupe de Jézabel qu’Il était toujours Dieu.

Extrait de « Encore une fois », prêchée le 17 Novembre 1963 par William Branham

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *